Yelow est un artiste installé à Marie-Galante depuis 2017. Cuisinier de métier, il commence le graff dans les années 90, en banlieue parisienne à travers les murs et les rues qui l'entourent.
Des voyages en ont amené d'autres et la bombe ne l'a jamais quittée.
« J'ai toujours aimé le dessin, déjà tout petit, influencé par un père et un grand-père artiste. Je faisais des reproductions de BD. Tu commences par le graff vandal puis tu évolues et vois les choses d’un angle différent.», avoue l'artiste.
Aujourd'hui, c'est à travers ses portraits sur toile qu'il s'exprime. Un moyen qui permet à Yelow de multiplier les techniques de peinture, bombe, pochoir, pinceau, dessin assisté par ordinateur... Un travail titanesque pour arriver au résultat final.
L'artiste détourne les genres, les matières et transgresse les règles pour faire de ses oeuvres des portraits chiadés et ultras colorés. On y retrouve l'influence du pop art, du wax africain, de la culture kreyol, européenne et asiatique. Ce métissage, c'est avant tout lui, Yelow, le gamin de banlieue dont l'histoire commence en Asie et se poursuit en Guadeloupe.
Une histoire justement, chaque toile en raconte une. L'animal, le végétal, l'humain... Cette trilogie quasi récurrente, est avant tout une recherche de l’équilibre tant dans son travail que dans sa vie.